La médecine est un domaine des plus délicats, du fait qu’elle cherche à protéger le corps humain contre toute forme de maladie. Ainsi, les préventions constituent la technique pour combattre celle-ci avant qu’elle n’atteigne l’anatomie humaine. Sur ce, dans cette lutte contre les maladies, l’on a tendance à négliger les résidus qui restent après le traitement, ceux qu'on appelle déchets médicaux.
Les catégories de déchets médicaux
Avant toute chose, il y a lieu de noter que tous les déchets provenant de toute activité médicale peuvent être classés comme déchets médicaux. Allant des diagnostics aux soins curatifs, en passant par les traitements préventifs. Que ce soit au niveau de la médecine humaine ou vétérinaire, la gestion des déchets doit être une préoccupation des plus importantes. Cela dit, il y a les déchets médicaux radioactifs, ceux qui sont infectieux ou dangereux, les déchets dits biomédicaux. Cependant, il existe des déchets médicaux classés sans risques. En ce qui concerne les résidus radioactifs, ceux-ci ont en général des impacts sur la formation des gènes humains. Les particules issues de ces débris peuvent constituer un danger pour l’organisme humain, en cas de propagation. Les déchets médicaux infectieux constituent d’énormes risques du fait qu’ils sont susceptibles de transmettre des microbes à un individu. Quant aux déchets biomédicaux, il s’agit d’éléments décrochés du corps, notamment, des organes, des tissus ou membres du corps humain. Les outils utilisés sur l’anatomie humaine sont également considérés comme déchets biomédicaux, à l’exemple des seringues et des lames. Pour plus d'informations, cliquez sur lacollectemedicale.fr.
Les risques liés à l’exposition aux déchets médicaux
Ces débris qui proviennent d’activités médicales en tout genre sont en grande partie dangereux. En effet, l’Homme, comme la nature tout entière peut en devenir des victimes, à défaut de gestion de ceux-ci. En ce qui concerne l’être humain, ces déchets peuvent entraîner des intoxications ou des infections au contact avec celui-ci. Certains de ces résidus médicaux n’ont même pas besoin de contact direct pour pouvoir infecter un individu. Les microbes ou virus accrochés à eux se servent de l’air comme vecteur de transmission à l’homme ou aux animaux. En général, ce sont les résidus radioactifs qui ont ce caractère. Pour ce qui est des effets négatifs de ces fragments médicaux sur la nature, ils demeurent nombreux. La conséquence la plus fréquente sur l’environnement reste la pollution. Cependant, il existe des cas où ces débris médicaux ont le potentiel de tuer toute une végétation ou encore toute une race d’animaux. Les principales causes ici sont les déchets chimiques ou radioactifs.
Comment gérer les déchets médicaux ?
Tout un processus doit être mis en place afin de gérer au mieux ces débris qui peuvent être nocifs pour la santé. Cela dit, de nombreuses étapes, allant du tri sélectif à l’élimination des déchets, doivent être suivies à la lettre pour permettre une gestion réussie de ces résidus. La sélection ou le tri est primordial dans cette procédure. En procédant ainsi, les déchets dangereux seront séparés des déchets non dangereux. Ce qui réduira déjà une grande partie des risques. Le dasri collecte est privilégié à la suite de ce procédé. Un système qui nécessite à rassembler les Déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) afin qu’ils soient traités en correspondance. Le recyclage constitue également une solution pour réduire considérablement le taux de déchets dangereux, à l’issue d’une activité médicale. L’on pourrait par le fait envisager la réutilisation de certains outils ou objets après leur totale stérilisation. Le transport ainsi que le stockage avant élimination ne doivent pas non plus être négligés. L’insouciance à l’égard de ces procédés peut provoquer de grandes menaces, puisque le déplacement favorise la propagation des microbes. La fin du processus doit impérativement être l’élimination pour tout déchet médical considéré comme dangereux, afin d’éviter tout transfert de microbes. Pour cela, de nombreuses recettes sont disponibles, chacune selon les objets à éliminer ou à purifier. L’incinération, la solidification, l’irradiation à micro-ondes, la désinfection chimique, l’ensevelissement ou la stérilisation à la vapeur sont toutes des techniques permettant d’éliminer définitivement ces déchets. Il suffit de faire correspondre la méthode d’élimination adéquate avec les objets à désintégrer.