Publié le : 17 mars 20225 mins de lecture
Au parc du Luxembourg à Paris. Cette ville sur la Seine est vue comme une des plus belles villes du monde et attire les gens par ses nombreuses attractions, notamment la tour Eiffel, le musée du Louvre et les palais et parcs historiques construits à la demande des monarques successifs. Découvrez l’histoire jardins du luxembourg paris.
Un peu d’histoire
Le jardin, appelé familièrement « Luco », provient de la résidence du XVIe siècle de François, duc de Luxembourg, connue sous le nom de Petit Luxembourg. D’abord loué, il a été acheté en 1612 par Marie de Médicis, veuve d’Henri IV et mère de Louis XIII, avec 8 ha de terrain. Elle confie alors à Salomon de Brosset la construction d’un palais attenant inspiré d’une villa florentine, qu’il achève en 1631. Le Palais du Luxembourg a subi plusieurs transformations : de la résidence des princes, à la prison pendant la Révolution, à la « salle de Peyre » après 1814, à la Seine, au Sénat. Les jardins environnants ont été conçus sur le modèle des jardins de Boboli à Florence. Le verger (1712), la serre (1796) et l’orangerie (1839) ont été ajoutés au fil des ans ; depuis 1879, le Sénat est chargé de leur gestion, de leur surveillance et de leur conservation. C’est un lieu de prédilection pour les écrivains et les artistes. Rousseau, Diderot, Baudelaire, Balzac et d’autres s’y sont promenés. Rendez-vous sur un site spécialisé pour savoir pourquoi un jardins du Luxembourg à paris ?
Côté jardin
D’une superficie d’environ 25 ha, il est l’un des jardins les plus anciens et les plus visités de Paris. Les parterres à la française, disposés en harmonie avec le palais, sont aménagés sur des terrasses entourées de bosquets et plantées de nombreux arbres de qualité. De la reine Mathilde à Baudelaire, 106 statues se fondent dans le jardin, il y a une réplique de la statue de la Liberté sans oublier la célèbre fontaine Médicis ; l’école d’apiculture, datant de 1856, forme toujours des apiculteurs ; la serre, où sont conservées plus de 10 000 orchidées, est ouverte lors des Journées du patrimoine. Il est ouvert au public depuis le milieu du XVIIe siècle et est devenu un jardin public pendant la période révolutionnaire. Depuis lors, un lieu a été créé pour toutes les générations. Vous pouvez pratiquer des sports, notamment la course à pied et le tennis (six courts). Les amateurs d’échecs peuvent jouer sur 12 tables de lave. Un vieux manège, des poneys, des balançoires, des bateaux télécommandés et des spectacles de marionnettes divertissent les enfants. Et les adultes sont nostalgiques du jardin de leur enfance, qui n’a pas beaucoup changé. Figures 35 000 arbustes, 6 000 m² de parterres, 2 800 m² de bassins et 54 000 m² de pelouses, dont certaines sont ouvertes au public ; le premier mercredi de chaque mois, d’avril à octobre, les jardiniers proposent des visites guidées (point de rencontre : Place André Honora, devant les grilles du jardin, 9h30).
Flânerie
Le Jardin du Luxembourg est bondé de touristes, mais il reste un jardin de quartier. Il est visité par des générations successives de Parisiens qui apprécient les courses de voiliers dans le réservoir d’eau central, les promenades en poney, le goûter dans les petites cabanes en bois vert (il en reste sept) et les nombreuses balançoires. Le charme des jardins du Luxembourg est toujours intact. Vous rencontrerez des romantiques se promenant près de la fontaine Médicis, des étudiants studieux assis sur d’innombrables petites chaises en fer vert, des gens ordinaires et des familles, et des mélomanes profitant des concerts gratuits organisés chaque année aux beaux jours. C’est un jardin qui vous invite à vous arrêter dans le temps. Les espèces d’arbres classiques comme les châtaigniers, les platanus et les tilleuls, ainsi que les espèces exotiques comme le paulownia, l’arbre à savon et le ginkgo, vous donneront envie de vous promener à l’ombre. Primevères, pensées, myosotis, giroflées… Tisser des liens entre les géraniums, les pétunias, les calcéolaires, les ageratum, les dahlias et les sauges, selon la saison, et se promener parmi des fleurs qui ne se lasseront jamais de fleurir pendant huit mois consécutifs. Vous pouvez rencontrer Daloux, Bourdelle, Rodin et Sachin parmi plus de 100 sculptures des jardins du Luxembourg.